Monsieur le Bourgmestre,
Le « Dry January », la « tournée minérale », ce genre d’initiatives se popularisent.
La pression sociale pour lever le coude reste toutefois très forte. Les abstinents sont souvent perçus comme des rabat-joie.
Il faut que ça change, exhorte les médecins. Oui, mais comment ?
Des initiatives privées émergent, comme ce nouveau Bar qui a ouvert ses portes dans la cité ardente au mois d’août dernier « LOSMOZ ».
Interrogé, l’initiateur de ce nouveau concept expliquait : « cela fait longtemps qu’il ne boit plus une goutte d’alcool et que pour lui il était parfois difficile de trouver son bonheur lorsqu’il sortait avec des amis. En effet, rares sont les bars qui proposent de vraies alternatives aux bières, vin et autres cocktails. Souvent lorsqu’on ne boit pas d’alcool, il faut se contenter d’eau ou de soft. » Le même raisonnement pourrait être appliqué aux restaurants.
Monsieur le Bourgmestre,
Partant du principe que la santé est importante à tout âge, qu’investir dans la promotion et la prévention de la santé permet d’améliorer la santé de la population en général, qu’il s’agit d’une question de sécurité, serait-il possible que la ville, par l’intermédiaire de son ASBL « ville et santé » :
- Effectue une démarche à l’égard des bars et restaurants, se situant sur l’ensemble de son territoire, afin de les sensibiliser et de les inciter à proposer de vraies alternatives aux boissons alcoolisées ?
- En fasse la promotion, à l’instar des campagnes de communication relatives à la sécurité routière ?
Je vous remercie pour vos réponses.
Carine CLOTUCHE,